UN MONDE.
Un monde où seule la musique règne.
Un monde enfin dépourvu de haine.
Un monde d'enfant rêvé dans la tête.
Un monde où sans fin l'harmonie se répète.
Un monde nouveau que soudain j'aperçois.
Un monde extraordinaire que sans toi,
Jacques Loussier, je n'aurais jamais su.
Un monde de sons et de rythmes légers.
Un monde où mille oiseaux cachés
S'envolent vers l'ailleurs meilleur.
Suggéré dans Pulsion, Ludwig ou Soupir.
Accouplement superbes de deux tons,
L'un sec de Luc, l'autre douçé de Loussier.
Un monde dans ma tête d'enfant,
Que vous deux qu'enfant je devine
Avez su bâtir pour me guérir du mal,
D'une musique vieille malgré son age.
Merci, merci, merci à vous deux,
Merci à la musique, votre musique.
LE HAVRE,
Le 20 Mai 1980