O, inconnu de mon être,
Pourquoi te barricades tu,
Au plus profond de moi même ?
O labyrinthe impossible,
Que n'effondres tu pas tes cloisons ?
Je cherche depuis tant de temps déjà.
L'astre suprême, lui même, éclairant jadis
Mon infortune investigatrice, s'éteint.
Le néant absurde de l'incompris
Entoure en moi mon esprit fatigué.
Que dire des réponses qui n'aboutissent,
Que sur d'autres questions ?
Je crois commencer à entrevoir les prémices
Du début d'un commencement que
Déjà je m'interroge à nouveau.
Mais l'esprit si fort, une fois encore,
Construit, et ce sont de nouveaux murs,
Complexifiant, l'indicible édifice.
Qui pourtant parfois s'ébranle
Sous les coups de la magie des sons, des mots,
Des couleurs et des hommes.
Alors insensiblement je glisse vers le
Bien-être salvateur de l'esprit roi.
LE HAVRE
Sur les 4 saisons (L'hiver)
Le 26 Octobre 1980