Assemblage final, le boîtier équipé d'un verre d'époque. Voici la dame, plus que centenaire, revenue à la vie.
Je viens de terminer mon premier rhabillage et je suis fier comme ça n'est pas possible !
C'est un peu tard pour entamer une reconversion, mais quel beau métier !
Merci à toi Guilhem de ce beau cadeau.
Pour être tout à fait honnête, certaines opérations ont été réalisées par l'horloger car quelque peu compliquées pour un apprenti novice comme moi. Je veux dire, par exemple, le démontage, remontage du ressort.
Je dirai que j'en étais très heureux, car je ne me sentais pas tout à fait à l'aise avec cette opération.
Ceci mis à part, je me suis attelé au remontage, graissage, vidange, pression des pneus...
Le graissage est une opération amusante, il s'agit de déposer une micro goutte d'huile à l'aide d'une pointe calibrée dans les axes. Pas assez, c'est insuffisant, trop c'est mal... Quand je parlais du savoir-faire !
Avant les opérations finales, le mécanisme passe une nuit de repos, sous cloche de verre pour le protéger des poussières...
Le remontage terminé, les aiguilles ajoutées, je remonte le ressort, lance le mécanisme et, bonheur suprême, un tic-tac franc se fait entendre et l'aiguille des secondes commence sa ronde infinie !
On passe enfin au banc d'essai, la montre se révèle stable et finalement assez précise. Un dernier réglage et on se stabilise sur une avance de 5 secondes par heure. L'horloger sourit à mon étonnement et me confie qu'il est de tradition de toujours régler en atelier une montre très légèrement en avance... Pour ne pas être accusé d'être la cause de retard !!! Je ne saurai jamais s'il s'agit d'une blague de bizutage ou d'une réalité.
Ma première réparation de Montre,
la suite...